With the greek economy in its fifth year of recession and general unemployment above 20% for the first time in living memory, public debate still refuses to acknowledge that gay, lesbian and bisexual employees face an even more difficult situation in the job market, a phenomenon that preceded the current crisis. On the contrary: as recently as 2010, the leader of the nationalist LAOS party George Karatzaferis claimed that being gay “is now a societal advantage, a sort of freemasonry”, while in 2007 leftist MP Grigoris Psarianos said that gays “have developed revanchist tendencies – you can’t work in the media now if you don’t take it up the ass”.
Documenting the prevalent discrimination against disadvantaged groups in the greek market is Nick Drydakis, a lecturer on Labour Economics in the University of Patras. His published papers in various international scientific journals include studies on job discrimination against women, immigrants and the Roma community. You can find a full list of his published papers here. Using field experiments like correspondance testing of CVs implying that the applicant is gay as well as telephone polling of the labour population, Drydakis establishes that gays and lesbians are much less likely to get an interview if they reveal their orientation. They also report lower wages, less work experience and greater job dissatisfaction than heterosexuals working in the same field.
In one of his papers researching discrimination based on sexual orientation (you can read them all here) Drydakis has interviewed 7.400 men in the greater Athens area in 2008-2009. 4,5% of them descibed themselves as homosexuals, 0,9% as bisexuals. Drydakis found that the unemployment rate among them is signifacantly higher (17% against 10% for heterosexual men) He also establishes that, all other factors being equal, their salaries are 4-5% lower than heterosexual men in the same positions. This finding is consistent with previous studies published in France, the U.S. and Canada. The wage difference diminishes among individuals of higher education, but does not disappear completely.
In 2005 Greece has banned discrimination based on sexual orientation in the labour market, adopting a relevant EU directive. However no serious effort has been made since to enforce this legislation.
Alors que l'économie grecque enregistre cinq années consécutives de contraction et une chômage supérieure à 20% pour la première fois dans l'histoire récente du pays , le débat public refuse toujours de reconnaître que les employés gais, lesbiennes et bisexuels sont confrontés à une situation encore plus difficile dans le marché du travail, un phénomène qui précéde la crise actuelle. Au contraire: aussi récemment qu'en 2010, le chef du parti nationaliste LAOS George Karatzaferis a affirmé que l'homosexualité "est maintenant un avantage social, une sorte de franc-maçonnerie", alors qu'en 2007, le député de gauche Grigoris Psarianos dit dans une interview que les gais "ont développé des tendances revanchardes - vous ne pouvez pas travailler dans les médias maintenant si vous ne le prenez pas dans le cul ".
Documentant la discrimination répandue contre les groupes défavorisés du marché grec est Nick Drydakis, enseignant sur l'économie du travail à l'Université de Patras. Ses papiers publiés dans diverses revues scientifiques internationales comprennent des études sur la discrimination au travail chez les femmes, les immigrés et la communauté Roma. Vous pouvez trouver une liste complète des articles qu’il a publiés ici. Grâce à des expériences sur le terrain comme les “tests de correspondance” avec des CV qui impliquent que le demandeur est gai, ainsi que des sondages téléphoniques de la population active, Drydakis établit que les gais et les lesbiennes sont beaucoup moins susceptibles d'obtenir un entretien si ils ou elles révèlent leur orientation. Ils declarent également de salaires plus faibles, moins d'expérience professionnelle et plus de mécontentement que les hétéros qui travaillent dans le même domaine.
Dans un de ses articles sur la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle (vous pouvez lire tous ses articles sur ce sujet en anglais ici) Drydakis a interrogé 7.400 hommes dans la région metropolitaine d'Athènes en 2008-2009. 4,5% d'entre eux se décrivaient comme homosexuels, 0,9% comme bisexuels. Drydakis constate que le taux de chômage parmi eux est sensiblement plus élevé (17% contre 10% pour les hétérosexuels) Il établit également que, quand tous les autres facteurs sont égaux, leurs salaires sont plus bas de 4 à 5% comparés aux hétéros dans les mêmes positions. Ce résultat est cohérent avec les études au meme sujet publiées en France, aux États-Unis et au Canada. La différence des salaires diminue parmi les diplômés de l’enseignement supérieur, mais ne disparaît pas complètement.
En 2005 avec l'adoption d'une directive de l'Union Européenne , la Grèce a interdit la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle dans le marché du travail. Toutefois, aucun effort sérieux n'a été fait depuis pour faire appliquer cette législation.