A same-sex couple outside Parliament
A committee convened during the summer recess of the greek parliament has rejected a bill sponsored by the socialist opposition that would equalize the rights of married and unmarried couples as well as extend them to same-sex couples. Joint adoption rights were explicitly excluded from the bill.
The bill was supported by deputies of the socialist Pasok party and those from the Coalition of the Left, a party made up of former communists. Conservative deputies from the ruling New Democracy party as well as deputies from the communist party and the far-right Laos party voted against it.
As a result of scandals, a fiscal crisis and dismal results in last June’s european election, Greece’s conservative government hangs by a thread. It faces an early election next spring as it lacks the increased majority required to pick the country’s next president.
Even though the bill was tabled last fall, socialist deputies chose to postpone the debate until the summer recess, presumably to avoid controversy. This move brings into question the socialist party’s willingness to prioritize lgbt rights in case they return to power.
Last November the conservative majority in parliament voted to create a domestic partnership status for unmarried heterosexuals, explicitly excluding same-sex couples. Couples entering into domestic partnership contracts enjoy certain basic protections which remain clearly inferior to those of full-blown marriage so as not to “antagonize” it.
LGBT organisations are demanding full marriage rights after the Court of First Instance in Rhodes decided on May 5th that the two same-sex weddings performed on the island of Tilos in June 2008 were null and void.
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Les gays et les lesbiennes resteront exclu(e)s de la nouvelle loi qui mettra sur pied d'égalité les couples qui contracteront un contrat d'union civile et les couples mariés. De cette manière la Nea Demokratia, le parti de droite au pouvoir en Grèce, maintiendra les couples gays et lesbiennes au ban de la société grecque. Le Pasok, parti socialiste d'opposition, avait en effet présenté un amendement qui aurait étendu aux couples homosexuels les effets de la loi passée ces derniers mois. L'amendement a été repoussé par une commission ad hoc du Parlement.
En mai dernier, un tribunal grec avait déjà annulé les premiers mariages homosexuels, qui avaient été officiellement contractés sur l'île de Tilos, en profitant du fait que la loi sur le mariage en Grèce ne comporte pas de spécification de sexe pour les personnes qui souhaitent se marier. Cette décision de justice avait été dénoncée avec virulence par les associations LGBT qui ont annoncé un recours près la Cour européenne de Justice.
Lors de cette annulation, le tribunal avait cependant invité le parlement grec à réglementer le vide juridique qui avait permis la controverse.
La proposition du Pasok sur les couples de fait a été soutenue par le parti des ex-communistes, le Syriza. Le ministre de la justice, Nikos Dendias, a toutefois fait savoir qu'il examinerait plus à fond la question parce qu'il ne désire pas “rester sourd” aux droits des gays et des lesbiennes.
La Nea Demokratia ne semble se maintenir que péniblement au pouvoir. Une crise de pouvoir peut conduire, autour de la question de l'élection présidentielle au printemps prochain, à des élections pour avril 2010. Ces élections pourraient ramener la gauche au pouvoir, pour le plus grand bien des personnes LGBT, si tant est que la gauche -dans l'hypothèse du pouvoir retrouvé- tient ses promesses...
(texte en francais par Luc Le Belge)
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