A few days after Pride celebrations were carried out without incident in Athens, the greek government once again made a point of underlining its indifference towards LGBT citizens.
The occasion was a parliamentary question initiated by a deputy of the nationalist LAOS party who wanted to know whether the government spent any public funds in subsidizing the Pride festival as part of the “Athens Every Week” program to promote tourism in the capital. Speaking for the government, the deputy minister for Culture George Nikitiadis denied any money from the public purse had been spent for this purpose and added “we neither defend, nor support, nor condemn this kind of activities”.
The current socialist government took over in October 2009 and has since been mired in intricate negotiations and growing public discontent over the debt crisis and the IMF-EU rescue packages. While in opposition, the socialists had proposed a civil-partnership bill that included same-sex couples. Nothing has come of it in the last two years, while another proposed bill that would make incitement to hatred against homosexuals a punishable offence also appears frozen.
For the first time this year, the municipality of Athens decided to be one of Pride’s official sponsors. However the newly-installed mayor –also linked to the ruling party- has denied as well that any municipal funds had been directed to Pride organizers, insisting that his support was “merely symbolic”. The mayor did not attend Pride celebrations himself, despite his earlier pledges to do so.
Quelques jours après que la Marche des fiertés a eu lieu sans incident à Athènes, le gouvernement grec a souligné de nouveau son indifférence vers les citoyens LGBT.
L'occasion était une question parlementaire lancée par un député du parti nationaliste LAOS qui a voulu savoir si le gouvernement a dépensé des fonds publics en subventionnant les festivités dans le cadre du programme «Athènes chaque semaine» qui essait de promouvoir le tourisme dans la capitale. Parlant pour le gouvernement, le Secrétaire d'État pour la culture George Nikitiadis a nié que des fonds publics ont été dépensé à cette fin et a ajouté «nous ne défendons pas, nous ne soutenons pas, nous ne condamnons pas ce genre d'activité.»
Le gouvernement socialiste actuel a pris pouvoir en octobre 2009 et a depuis été entrainé dans le mécontentement public et des négociations douloureuses avec le FMI et l'UE sur la crise de dette. Tandis que dans l'opposition, les socialistes avaient proposé un PACS qui incluait les couples du même sexe. Rien n' y est venu en deux dernières années, alors qu'un autre projet de loi qui ferait l' incitation à la haine contre les homosexuels une offense punissable semble également gelé.
Pour la première fois cette année, la municipalité d'Athènes a décidé d'être l'un des "sponsors" officiels de la Marche des fiertés athènniene. Toutefois le nouveau maire - également lié au parti socialiste- a nié à son tour que des fonds municipaux avaient été dirigés vers les festivités, insistant sur le fait que son appui n' était que "symbolique". Le maire n'a pas assisté à la Marche lui-même, en dépit des ses engagements antérieures pour faire ainsi.