Michael Cacoyannis, the legendary greek film-maker of “Stella” and “Zorba the Greek”, died yesterday in an Athens hospital at the age of 89. Cacoyannis was born in Cyprus in 1922 and started his career working for the BBC greek service during World War II and as an actor on the London stage
Michel Cacoyannis, réalisateur légendaire de “Stella” et “Zorba le Grec”, est mort hier dans un hôpital d'Athènes à l'âge de 89. Cacoyannis était né en Chypre en 1922 et a commencé sa carrière dans le service grec de BBC pendant la deuxième guerre mondiale et en tant qu'acteur sur la scène londonienne.
Moving on to film direction in 1953, Cacoyannis brought greek cinema to a worldwide audience and launched the international film careers of three legendary greek actresses: in “Stella” (1955) Melina Merkouri is a defiant cabaret singer who refuses to follow the convention of security through marriage and prefers to die in the hands of her paramour instead. In the film, Cacoyannis finds the pulse of greek pathos and tragedy beating beneath the grimy but charming façade of working-class neighborhoods in postwar Athens. His films immortalize the greek capital as it was in the immediate postwar years, before being engulfed by concrete in the development rush of the 1960s.
Passant à la direction des films en 1953, Cacoyannis a attiré l'attention du public étranger en lançant les carrières internationales de trois actrices grecques légendaires : dans “Stella” (1955) Melina Merkouri joue une chanteuse de cabaret rebelle qui refuse de suivre la convention de la sécurité par le mariage et préfère mourir dans les bras de son paramour. Dans le film, Cacoyiannis trouve le pouls de pathos et tragédie grecque sous la façade crasseuse mais pittoresque des quartiers populaires athéniens d'après-guerre. Ses films immortalisent la capitale grecque dans les années d'après-guerre immédiates, avant d'être engloutie par le béton dans le développement rapide des années 60.
Cacoyannis also familiarized international audiences with the talent of stage prodigy Elli Lambeti (star of a “Windfall in Athens” and “A Girl in Black”). Irene Pappas starred in three Cacoyannis films inspired by Euripides: “The Trojan Women” (also starring Katherine Hepburn), “Elektra” and “Iphigenia” (both nominated for Best Foreign Film at the Academy Awards).
Cacoyannis a également familiarisé le public international avec la vedette du théâtre grec Elli Lambeti dans les films “Aubaine à Athènes” et “Une fille vêtue en noir”. Irene Pappas s'est tenue le premier rôle en trois films de Cacoyannis inspirés par Euripide : “Les Troyennes” (avec Katherine Hepburn), “Électre” et “Iphigénie” (tous les deux nommés pour l’ Oscar du meilleur film étranger)
Outside Greece, Cacoyannis is probably more famous for his adaptation of Nikos Kazantzakis’ “Zorba the Greek” (1964) starring Pappas and Anthony Quinn with music by Mikis Theodorakis. The film was nominated for three Academy awards and became forever associated with the tourist industry boom of the 1960s.
En dehors de la Grèce, Cacoyannis est probablement plus célèbre pour son adaptation de “Zorba le Grec”, le roman de Nikos Kazantzakis (1964) avec Pappas et Anthony Quinn dans les premières roles, la musique composée par Mikis Theodorakis. Le film a été nommé pour trois Oscars et est lié pour toujours à l’explosion touristique des années 60.
In his later years, Cacoyannis supervised the nighttime lighting of the Acropolis monuments ahead of the Athens Olympics in 2004 and founded the Cacoyannis Foundation in central Athens, dedicated to showcasing the works of younger artists. As to the subject of his own sexuality these were his comments: “I lived a good life even though I never started a family. I loved people and they loved me even more outside the conventional boundaries imposed by current morality. But most of all I was in love with my work.”
En ses années postérieures, Cacoyannis a dirigé l'éclairage de nuit des monuments d'Acropole en avant des Jeux Olympiques d'Athènes en 2004 et a fondé la “Fondation Cacoyannis” à Athènes central, consacrée à présenter l’ œuvre des artistes plus jeunes. Quant au sujet de sa propre sexualité, il a commenté ainsi : «J'ai vécu une bonne vie quoique je n'aie jamais commencé une famille. J'ai aimé des personnes et elles m'ont aimé bien plus, au delà des frontières conventionnelles imposées par la moralité courante. Mais surtout j'étais amoureux de mon travail.»
In December 2010, the Cacoyannis Foundation hosted an exhibition of greek-american photographer Dimitris Yeros. The pictures are inspired by the poetry of C.P. Cavafy. / En décembre 2010, la Fondation Cacoyannis a accueilli une exposition du photographe grec-américain Dimitris Yeros. Les images sont inspirées par la poésie de C.P. Cavafy.
For english-speakers: Read more about Cacoyannis’ life and work here
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