The alleged lesbianism of Sapfo was a “calumny” cooked up by the athenians who could not understand the emancipated nature of her poetry. This according to the official schoolbook on ancient greek literature handed out to greek students in the first three years of high-school. A translation of the excerpt in english:
“Since the Athenians could not understand the emancipated nature of her poetry, they attributed to Sapfo passionate love affairs with other poets as well as with her female students. However these calumnies do not seem to correspond with the truth. If they were, the people of Lesbos would not ask Sapfo to compose songs performed during legal weddings, nor would they attribute high honors to her poetry.”
Sapfo lived on the island of Lesbos in the 6th century BC. The lyrical poems describing her passionate feelings for her lady friends won her so much acclaim in Antiquity that she was called “the tenth Muse”. Women in Lesbos were much more socially liberated than in conservative Athens.
Le lesbianisme pretendu de Sapfo n’était qu’ une “calomnie” fabriquée par les Athéniens qui ne pourraient pas comprendre la nature émancipée de sa poésie. Ceci selon le livre scolaire officiel sur la littérature grecque ancienne distribué aux étudiants de collège grecs. Une traduction de l'extrait en français :
“Puisque les Athéniens ne pourraient pas comprendre la nature émancipée de sa poésie, ils ont attribué à Sapfo des aventures amoureuses passionnées avec d'autres poètes aussi bien qu'avec ses étudiantes. Cependant ces calomnies ne semblent pas correspondre à la vérité. Si elles étaient, les gens de Lesbos ne demanderaient pas à Sapfo de composer des chansons exécutées pendant des mariages légaux, et ils n’ attribueraient pas des honneurs élevés à sa poésie.”
Sapfo a vécu sur l'île de Lesbos au 6ème siècle A.J.C. Les poémes lyriques décrivant ses sentiments passionnés pour ses amies l'ont gagnée une telle acclamation dans l'antiquité qu'elle s'est appelée “la dixième Muse”. Les femmes de Lesbos étaient beaucoup plus libérées dans leur vie sociale que les femmes dans le milieu plus conservateur d’ Athènes.
[Translation from the Apenanti Pezodromio blog]
Sapfo’s Hymn to Aphrodite
Come to me once more, and abate my torment;
Take the bitter care from my mind, and give me
All I long for; Lady, in all my battles
Fight as my comrade.
Ode à Aphrodite
Toi dont le trône est d'arc-en-ciel,
immortelle Aphrodita,
fille de Zeus, tisseuse de ruses,
je te supplie de ne point dompter mon âme,
ô Vénérable, par les angoisses et les détresses.
Mais viens, si jamais, et plus d'une fois,
entendant ma voix, tu l'as écoutée, et,
quittant la maison de ton père, tu es venue,
ayant attelé ton char d'or.
Et c'était de beaux passereaux rapides
qui te conduisaient.
Autour de la terre sombre
ils battaient des ailes,
descendus du ciel à travers l'éther.
Ils arrivèrent aussitôt, et toi,
ô Bienheureuse, ayant souri de ton visage immortel,
tu me demandas ce qui m'était advenu,
et quelle faveur j'implorais,
et ce que je désirais le plus dans mon âme insensée.
« Quelle Persuasion veux-tu donc attirer vers ton amour ?
Qui te traite injustement, Psappha ?
Car celle qui te fuit promptement
te poursuivra, celle qui refuse tes présents
t'en offrira, celle qui ne t'aime pas
t'aimera promptement et même malgré elle. »
Viens vers moi encore maintenant,
et délivre-moi des cruels soucis,
et tout ce que mon coeur veut accomplir,
accomplis-le, et sois Toi-Même mon alliée.
[Traduction française par Renée Vivien]
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